- Parce qu’elle est injuste pour la majorité des personnes en activité et les jeunes en formation.
- Parce qu’elle va diminuer le temps passé en retraite, notamment en bonne santé pour celles et ceux qui
subissent des contraintes physiques, psychologiques ou temporelles dans leur travail. - Parce qu’elle va continuer de faire baisser le niveau de la plupart des pensions de demain et de celles
des retraité·es d’aujourd’hui. - Parce qu’elle va amplifier les inégalités subies par les femmes.
- Parce qu’elle ne répond pas aux questions essentielles : Comment garantir le plein emploi des jeunes et
des « seniors » ? Comment améliorer les conditions et le sens du travail ? Comment les richesses
produites peuvent–elles être mieux réparties avec la mise à contribution des spéculateurs et grandes
entreprises ?
Retraité·es, nous voulons un autre avenir
pour nos enfants, nos petits enfants
et pour la société !
D’autres choix sont possibles pour une vraie réforme avec un départ à 60 ans :
- Partager plus équitablement les richesses produites : augmenter les salaires et les pensions,
mettre la pension minimale au niveau du Smic, indexer les pensions sur le salaire moyen et réaliser
enfin l’égalité salariale hommes–femmes. - Améliorer les conditions de travail et revenir à des durées de carrière réalisables pour un niveau de
pension d’au moins 75 % du revenu d’activité.
Retraité·es, nous contribuons beaucoup par nos activités à la vie familiale, à celle de
la cité et au tissu associatif. Cela aussi doit être entendu !