• Besançon : rassemblement à 17h Place Pasteur
  • Montbéliard : distribution de tracts dans la rue piétonne

Le 18 décembre prochain, partout dans le monde, des manifestations auront lieu pour célébrer la journée internationale des droits des migrants.

A Besançon, des organisations syndicales, associatives, politiques appellent aussi à manifester notre solidarité avec les migrant.es, celles et ceux qui sont ici, autour de nous, sans-papiers, déboutés de l’asile, familles à la rue, mineurs rejetés de la protection de l’enfance…

Celles et ceux qui tentent désespérément de passer en Angleterre depuis Calais et sont bloqués dans les dunes par des règlements européens criminels ; celles et ceux qui essaient de traverser la Méditerranée pour échapper à l’enfer libyen ; celles et ceux qui sont pris en otage aux frontières entre la Pologne et la Biélorussie et que les autorités européennes, mais aussi les médias, osent décrire comme des armes dirigées contre l’Europe ; celles et ceux qui sont refoulés à la frontière italienne par une police française bien plus prompte à tabasser qu’à secourir…

Mais nous ne voulons pas seulement être solidaires sur le papier ou dans les
discours, nous voulons une solidarité concrète, qui se traduise immédiatement par une
main tendue, un abri contre le froid et les dangers de la rue, une protection contre
toutes les formes de violences, y compris policières, une assistance juridique aux
migrant.es pour faire valoir leurs droits, un accès inconditionnel aux soins, aux études,
à la formation…

A Besançon, des associations agissent pour que ces droits élémentaires soient
mis en œuvre par les institutions (État, Département, Ville), mais les droits des
personnes migrantes, femmes, enfants et hommes de tous âges continuent d’être
bafoués par les autorités, et le racisme, les préjugés, les discours anti-immigrés
gangrènent le débat politique.

Parce que sur cette terre, personne n’est illégal,
Parce que nous sommes tous enfants d’immigrés,
Pour que, à Besançon aussi, plus aucune famille, plus aucun jeune, plus aucune
personne vulnérable ne soit rejeté.e par les dispositifs de mise à l’abri d’urgence
(115 géré par l’État, Protection de l’Enfance du Département, CCAS de la Ville),
rassemblons-nous samedi 18 décembre à 17h, place Pasteur

A l’appel de : Union syndicale Solidaires 25, FSU 25, UD CGT, FERC-Sup CGT, CGT Educ’Action, CGT Retraités, Solidaires Retraités, Solmiré, CDDLE, LDH, MRAP, CNL, ATTAC, AC !, Jardins des Vaîtes, Alternatiba, PG, LFI, NPA, Ensemble !

 

Notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.
Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit
né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.
Notre pays n’a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n’est au fascisme, au
colonialisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités.
Notre pays n’existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie,
regroupe, donne confiance et lutte.
Notre pays est en grand danger. Il doit sortir, se montrer, se lever. Vivre.

[Extrait de l’appel Campagne Antiracisme et Solidarité]