Manifestations du 1er mai : les rendez-vous

BESANÇON : 10 h place de la Révolution

MONTBÉLIARD : 10 h parvis de la gare

PONTARLIER : 10 h place d’Arçon

Partout dans le monde la prochaine Journée Internationale du Travail sera l’occasion de descendre dans la rue pour dire que les solutions apportées ne sont pas les bonnes.

Aucun pays n’est sorti de la crise grâce à l’austérité, bien au contraire !

Pour renouer avec le progrès social, il faut changer de cap et rompre avec la financiarisation de l’économie et du travail.

Les orientations du nouveau gouvernement ne répondent pas du tout aux aspirations des salariés etne règleront rien. Dans une France où 1 jeune sur 4 est au chômage, où les plus anciens voient leurs pensions rabougries, où les salaires sont bloqués depuis de nombreuses années, et où plus de 80% des embauches sont réalisées en CDD, la situation des salariés n’a jamais été aussi fragile.

Jamais, pourtant, les salariés ne se sont vus imposer autant de sacrifices pour le seul bénéfice du patronat.

« Zéro charge » : pour les salaires payés au Smic, c’est condamner des millions de salariés aux bas salaires. 2 € de plus par jour pour un salarié payé au Smic, à travers la diminution imposée de ses cotisations sociales, ce sera aussi, concrètement, pour lui, dès 2015, le « choix » entre des frais de couverture sociale supplémentaire ou des droits en moins.

19 milliards d’économies sur le budget de l’État : ce sera une baisse des capacités publiques d’intervention sociale et économique, une réduction

des services publics et de leurs missions, moins d’infirmières, de professeurs, de policiers, de greffiers…

10 milliards d’économies sur l’Assurance-maladie : ce sera certainement un nouveau déremboursement des médicaments et des soins et une moindre prise en charge des assurés.

En revanche, 30 milliards d’euros de cadeaux supplémentaires au patronat sans aucune contrepartie ! Sans aucune garantie que cet argent serve à l’emploi et encore moins à l’investissement !

C’est un nouveau détournement de notre budget commun, alors que, chaque année, chaque habitant français donne déjà plus de 3000 € en aides diverses aux entreprises.

Cette situation n’est pourtant pas une fatalité et d’autres choix visant le progrès social sont possibles. Pour cela, il faut s’unir pour agir, se rassembler pour gagner.

Rassemblons-nous le 1er Mai prochain pour une vie meilleure faite de justice sociale, le respect des droits fondamentaux des êtres humains partout dans le monde, à commencer par le droit à un travail décent, reconnu et valorisé et un débat national sur la répartition des richesses créées par notre travail.

Refusons l’isolement, le repli sur soi, l’exclusion, le racisme et le rejet de l’Autre. Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix du social, le choix de la paix.